Les cloches de la Brésilienne



Ben c'est pas trop tôt ! Petite balade de santé en Haïti. Permettez que j'ajuste le niveau du son. Manquerait plus que je me fasse repérer... Abracadabra... et voilà  : sur fond de rivalité politique, une enquête menée tambour battant pour retrouver le voleur des sons d'une cloche de paroisse qui ne tintinnabule plus. 

Un peu space, non ? 

Pourtant c'est la stricte vérité. Ladite cloche ne gong plus. 

Azemar*, le flic dépêché spécialement de la capitale pour la circonstance dans la bourgade, sort le grand jeu... Embrigadement religieux, politique, sectaire, et plus, si imagination débordante. Plus globalement, en mode action, le port d'oeillères est toujours dommageable. Idem pour le port de boules dans le tuyau auditif. 
Les acteurs : un flic, un maire, un député, un curé, des mambos, des vevés (me demandez pas !), des grands-mères, des petite-filles, des fous (en tout cas considérés comme tels), d'honorables prostitués, une femme qui se sacrifie pour son homme (?) ...

Complément d'information : on boit la tranpe au goulot. 
Petite précision : ce n'est pas la tranpe qui rend sourd et qui donne des hallucinations ! Y a comme des odeurs de klaren. Et faut-il le rappeler, en Haïti, c'est en gourde que l'on compte ses sous. C'est confus, hein ?

Classement : section poésie ?
Avis : perplexe
Proverbe du jour : tambour le mardi, amour garanti.

*Profil du détective : d'après les canons définis par de hautes instances (?), le bonhomme serait classé dans la catégorie "moch'gosse". Sa 'tiote coquetterie à l'oeil, pour sûr, n'arrange pas ses affaires. Lunettes noires indispensables. Quelques problèmes de sommeil, de communication, d'alcool, de trouble de la vue et d'audition. Plutôt genre tenace à qui on ne la raconte pas.. Voilà !