L'homme au balcon, Maj Sjöwall / Per Wahlöö

Ce qui émeut meut

Martin Beck, en bon flic, a eu le nez creux et de l'audace. 

Poser quelques jours de vacances avant le grand rush, s'éloigner de sa moitié en prétextant une affaire urgente, et aller taquiner le goujon avec un collègue... Il fallait oser... Il l'a fait.

Bon d'accord, le retour au bureau, a été à l'image d'une rentrée des classes (du point de vu de l'enseignement) période antérieure au DIVOC. Même pas le temps de sortir la trousse et le cahier, que toute la classe est déjà sur le terrain à arpenter les allées des jardins de Stockholm et fouiller les bosquets. Beck ira embrasser sa femme plus tard. Certains diront que, franchement, ce métier est dur humainement. Pas moyen de construire un nid. Et c'est vrai !

Et, c'est vrai aussi qu'il y en a d'autres (métiers)... Beaucoup d'autres...

Mais Martin a d'autres problèmes à résoudre dans l'instant. 

Rapide topo : un/e ... s'en prend très brutalement, et mortellement à des fillettes dans les bois de la ville. Le patron veut des résultats rapidement. Les huiles chauffent. On a un indice énorme sur le balcon mais ... Chut !  D'abord faire les vérifications d'usage.

L'enquête s'avère difficile. Forcément en un peu moins de 300 pages, les auteurs vont un peu développer. Et c'est là que cela devient intéressant. La plongée dans les années soixante "à la suédoise", mérite le détour. 

Laboratoire de l'Europe sociale ? 

Quoiqu'il en soit, LX années plus tard, à part l'internet, l'ADN, l'eugén , les gafam, le transhumanisme, les voyages intersidéraux (en projets) et ... les masques :

Tout pareil !!!

- D'un sens , ça a un côté rassurant non ?

- Non ! (c'est définitif !)

- Et sinon pour le texte ?

La version Rivages/Noir. Un bon dossier. A feuilleter, diffuser, propager, et classer soigneusement en vue d'un re-feuilletage ultérieur (dans soixante ans par exemple).

Bye

Rien à voir : 



 

    


 

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