Qui veut la peau de Joe Wilmot ?
Joe Wilmot gère deux cinémas à Stoneville. Marié à Elisabeth, le couple a contracté (pour la forme) une assurance vie de 25 000 dollars au dernier des vivants. Pour la petite histoire, mais rien qui puisse avoir une relation quelconque avec quiqéquoiquecesoit, dans sa jeunesse, le Joe a fréquenté l'orphelinat et (par voie expresse) s'est retrouvé dans une maison de redressement. C'était vraiment pour dire.
Ce qui est sûr, c'est qu'il n'aime pas les chats et affiche un poids de 90 kilos durant la lecture. Et ça, ça va peser dans la balance.
Joe est à genoux mais ne plie pas. Appleton, l'assureur number 31 de la Cie d'assurance file au train. Une vrai glue. Il faut dire que le scénario "arnaque à l'assurance vie" proposé est somptueux. Une pauvre femme est même sacrifiée. C'est pour, la bonne... cause.
Un max de monde dans la distribution. On croise un juge et un shérif qui se jettent tête baissée dans la partie, un agent immobilier aussi, qui passe son temps à se frotter les mains, un pro du projo, une "moche" indécente et ... quelques requins du business du cinéma, distributeurs, exploitants, etc.
On fouille dans le passé des gens. Ca dénonce pas mal. La société du moment en prend pour son grade. Les relations distributeurs/exploitants de salle de cinéma sont au coeur du dossier.
Du côté intendance, les prises de repas se font sur le pouce. En général, c'est sandwich et café. Les jours de fête on découpe un cantaloup.
A noter un accrochage sur le thème de l'adoption.
Chantages, partie de poker et mesquineries au programme.
Le rapporteur a transmis un dossier rondement ficelé.
A classer proprement à côté de ses congénères.
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