Etrange suicide dans une Fiat rouge à faible kilométrage, L.C. Tyler

La campagne anglaise est si belle en automne
Ethel et Elsie mènent l'enquête. Non, plutôt Elsie et Ethel mènent l'enquête. Non, Elsie la chieu.. mène l'enquête... 
Les flics aussi, mais cela va de soi.

Ethelred, est un écrivain, comment dire, bien organisé, besogneux, courageux, fidèle, patient (avec la gente féminine notamment), bref... SEUL ! Il a développé et perfectionné, au fil du temps, des techniques (non brevetées) destinées au management simultané d'équipes d'écrivains en mode intra-cérébral
Non pas qu'il soit brillant, le bougre, mais il est tenace et surtout (fait rare) il est capable de "mise en perspective", et ça, ça ne court pas les rues ces-temps-ci.
Problème. Parce qu'il y a un problème forcément. Si je peux me permettre, il y a toujours des problèmes. Certains diront qu'il n'y a que des solutions (?). Mais ceux-là... 

On ne peut pas courir deux lièvres à la fois... sous peine d'essoufflement et autres bizarreries...
 . 
...et j'illustrerai ma démonstration
en citant les précieux textes cachés des Sages Populaires qui, dans leur extrême bonté nous enseignent depuis la nuit des temps, que, qui trop embrasse, mal étreint ou qui qu'embrasse tout, n'estreint que du vent... 
Oh, bien sûr nous pourrions évoquer leurs détracteurs qui, avec force, hurlent dans la nuit, qu'abondance de biens ne nuit pas... 

Mais revenons à notre affaire. Une disparue tient le haut du pavé. Forte suspicion de suicide, puis d'assassinat. Retrouvailles. Disparition de nouveau. Evaporation. Manipulation.  Un truc in-racontable, si je peux me permettre. Pour se faire une idée, il est préférable de lire l'ouvrage.

Fichtrement bien ciselé. Un fantastique ice-brake en début de parcours propulse l'enquêteur le lecteur dans un univers qui fait travailler les zygos et le canal lacrymal aux limites du possible. D'ailleurs, la lecture est absolument à déconseiller dans les lieux publics (rame de métro, bus, jardin, bibliothèque, que sais-je?) et abords. Et je sais de quoi je parle. Premier chapitre, la goutte au nez, ni une ni deux, trois cerbères casqués dirigent leurs haleines ...... (je n'ai pas le mot idoine) niveau naseaux perso, lorsque brusquement, l'un d'eux se prononce : "keske t'as à t'marrer dukon ? et moi, naïvement je réponds : "c'est pas ma faute c'était elle c'est Ethel. Et là, soudainement, il y a eu un afflux de sang pile à l'endroit où l'haleine des brutaux se diffusait. Du coup, l'odeur fétide (je l'ai retrouvé), naturellement désagréable disparut. Guérir le mal par le mal... 

Pour compléter, chocolat, sandwich saumon/concombre et thé au programme (British Etiquette, oblige !), dédoublement de personnalité en règle, concentration et méditation sur la période fin XIVè (extrêmement utile en certaines circonstances).

J'ai re-déposé le dossier là où je l'ai emprunté car je sais qu'il y est en sûreté. Et c'est parfait !

Allez zou, je te prends un rendez-vous chez le psy quand même. Faut pas laisser trainer !

Quelqu'un reprendra du thé ?

Remerciements à adresser à :

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Commentaire : ne jamais oublier de remercier les journalistes. 

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