Le pain des fossoyeurs (1956) Frédéric Dard |
Il faut se méfier des gens dévoués...
Les faibles se vengent de leur faiblesse sur ceux qui le sont plus qu'eux...
Dans ce dossier le rapporteur enfile le costard de "coach de vie". En complément, ce grand Saigneur propose gracieusement un petit traité de commercialisation de caisses en bois en milieu
Blaise, Germaine et Castain... Un trio comme un autre. Pas mieux pas pire.
Le Blaise (personnage central) est ce que l'on appelle dans le jargon des bandits nantis, un rechercheur d'emploi. Il travaille pour son propre compte. Un, comme qui dirait, chef d'entreprise, mais en moins soutenu, qui a beaucoup de difficulté à joindre les rester debout. Ce ne sont pourtant pas les qualités qui lui manquent. Mais la misère... C'est la misère ! Enfin, qu'y puissions-nous, nous z'ôt ?... Le Travail et son Contraire ont toujours été, sont et resteront une source inépuisable d'ennuis...
Je disais donc ... En quelques clics, le type décroche finalement la timbale du côté de la maison B. Discrétion et soutien moral assurés. Les locaux s'égayent soudain. La mort est vue sous un autre angle. On vend à la volée. On creuse avec enthousiasme. On enterre. On déterre. On empoisonne. On ... Les femmes (pas toutes) sont battues. Elles (pas toutes) papillonnent aussi. Les thèmes sont rudes. La mort, la maladie, l'adultère, la solitude, la sociabilisation et/ou socialisation, le suicide, l'amour, l'honneur, la peur, la conner... (aussi). On peut dire qu'il était bien engagé le père Blaise. Un lumineux. Un panacheux. Un perfectionniste... Et ? La grosse tuile ! Faut toujours qu'il y ait un problème mec ! Demande à Blaise.
Un bon dossier.
Bye
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