Poubelle's Girls, Jeanne Desaubry

Les filles font du grabuge. On est loin des actions "coup de poing" médiatisées, mais quand même. En grattant un peu (faut pas trop quand même) on y trouve quelques ramifications. Une branche obscure âmée... Avec ses revendications à elle.  

Je disais donc : les filles font du grabuge. Objectif en vue à dix heures... Fonce !  Survol de la misère. La rareté devient rare. Descente aux enfers. On ne fait pas toujours ce que l'on veut. Et l'on veut moins encore ce que l'on fait. Insalubre Insoluble.

En quelques mots, deux femmes (prises au hasard) au gabarit diamétralement opposé, se rencontrent sur le quai de la gare (toute une symbolique). Echange préalable de banalités, interpénétration des petites cellules grises, on se voit / on se voit plus. On évalue le temps. On le recherche même. Tout comme l'argent, soit dit en passant. Et comme par magie, la fusion opère. Tout simplement. On s'aide, on s'entre-aide... Et pourquoi pas ? C'est ça l'amitié, non ? Et puis les vacances au camping ça rapproche. Des repas codifiés. Le midi c'est sec beurre cornichons sandwich saucisson rosette.
De squat en petites magouilles, de braquages en cavales, d'envies de meurtre en meurtres orientés. Les invités sont toujours les bienvenus. De la révolte. Du corporatisme. La parité n'est pas respectée. Des problèmes mille fers et fers pisses, et mère-fils aussi... Une mère forte... Forteresse... Respirer... Répartir... Tir au flanc... Flamboyant... 
On boit de la bière, du blanc, et du panaché. Le thé est évoqué mais non retenu. On croise Aimable et son ........ (l'ado) et, bien caché derrière la caravane, le Fiable, celui qu'on tire par les deux bouts. Un sacré farceur celui-là !

Un reportage (imho) soigné. Honnête. Des tentatives. Des essais transformés. A privilégier pour les nouvelles recrues et celles zé ceux qui veulent avancer en se divertissant. Les zaguerri(e)s y retrouveront les fondamentaux.

Bye

  

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