5 - Le collier de la reine, Maurice Leblanc



Encore un gamin qu'a fait une connerie...
Pour le plus grand plaisir... Du lecteur. 

Le vol du collier de la Reine fait jaser une fois encore. Chez les Dreux-Soubise on est contrarié forcément mais dans ce milieu on sait se tenir. Pas de scandale. De la dignité.  Fier naturellement... On n'en est pas moins em..... Pour la forme on klaxonne fissa le flic de service. Valorbe. Une pointure. Très pro, le représentant de l'ordre rapplique illico sur les lieux du crime. Mais l'enquête piétine - petits joueurs - et commence à agacer tout ce petit monde. Un vol en vase clos ce n'est pourtant pas sorcier à élucider bon sang ! Alors, comme c'est la coutume dans de pareil cas, on prend une décision (une de plus).  Il faut un coupable. Ca fait plus classe. Les chiens sont lâchés. Plus moyen de les retenir. Une accusation abusive, en bonne et due forme. Une femme honnête, une mère de surcroît. On sait qu'elle est bonne, mais aucune info sur son anatomie. Accusée répudiée... Eloignée.  On comprend bien vite qu'il n'y a rien à comprendre. Affaire classée. Encore une arnaque à l'assurance ou autres malversations...

Mais c'était compter sans Lupin... Le malin. 

Et c'est ainsi, il était une fois, bien des années plus tard, pour respecter la tradition hospitalière des Dreux-Soubise, une petite sauterie entre bonnes gens est organisée.  La  soirée mondaine se  passe merveilleusement bien (aux dires des invités). Entre joutes verbales et échanges d'idées. Entre secrets et pratiques de voyance. Une soirée tranquille "pépère". Que du banal. Les mots sont couverts. Cependant...

Parmi les convives, un chevalier botté fait bonne figure. Les double-gantés s'extasient. En deux temps trois mouvements le drôle affranchit L'assistance. On dira de lui qu'il est chasseur de pistes dans les ténèbres (?). On pensera de lui que c'est un sacré goujat... L'hôte, le Dreux-Soubise (faut-il le rappeler), est pourtant bon joueur. Il ne relève pas le défi. Faut-il l'en blâmer ? 

Remontée à la surface des remugles qui accompagnent l'enfance du petit Arsène. 

- Une bien triste histoire madame... 
- Pour sûr !

Bon soleil ! Bye

le dossier clos

Commentaires