Camille Destroit, quarantenaire, etc., 4e de couverture, etc., est un solitaire qui évolue dans la catégorie "les copains d'abord" : 1, 2 ou 3 (au choix). Orphelin des deux béquilles, un problème d'acoustique par intermittence, amateur d'art, pratique la numérologie adaptée, hérite d'une maison à la campagne (les Hauts de France à l'honneur), utilise son lit à 50% de sa capacité, occupe un job dans le bio, a un chat prénommé Glütz, et a une fâcheuse tendance à la déprime... Pour occuper ses temps libres, il participe au soutien des opposants aux initiateurs de projet de destruction du monde qui l'entoure, en leur fournissant le gîte et le couvert. Ce n'est pas du goût de tout le monde. S'ensuivent alors, la perte brutale de son employeur, un départ de feu et la rencontre de Claire, une jeune femme toute rousse et bien gentille, qui lui retourne un peu le coeur et beaucoup le cerveau. Gonflé à bloc, le couteau en bandoulière, il décide de faire son Grand Tour à lui, faisant fi des frontières (Jurmala, Riga, Suisse, Lamballe, Saint-Guénolé, Belle-île, Soulac sur Mer, Calais), et espère ainsi régler ses propres comptes. Dans la foulée, si les conditions climatiques sont favorables, il réglera également ceux des autres. Pour le panache.
On croise dans ce dossier (associations multiples possibles) :
de sombres militant-e-s masqué-e-s et sans frontières,
des gens-es "cool",
d'autres "peu recommandables",
des patron-e-s,
des gendarmes,
des créanciere-s
des gens-es de tous les jours
des travailleur-e-s,
des gens-es sans travail,
et des résistant-e-s,
Les distractions ne manquent pas : une exposition temporaire est organisée dans le Pandémonium (?). On peut y voir entre autres, "l'asperge et le citron" de Manet, "les pantoufles" de Van Hoogstraten, "le Chardonneret" de Fabritius, une toile de Feito, "porte-fenêtre à Collioure" de Matisse,
Un feu d'artifice est tiré sur l'eau et un dans les terres.
Les tables sont bien garnies. On sert du potelvetch, du kig ha farz du chou farci à la tomate et aux poivrons, du tajine, du pain sur la planche, le meilleur plat du monde et les meilleurs bonbons du monde. Pour boire : petite poire et lambig
Pour conclure, le Christ est cité, on cite les curé-e-s et la charité est expérimentée sous cape avec gourmandise.
PMTDT
"Tout part en couille, c'est comme le sport,
le fric,
les marques,
le pognon claqué pour les jeux olympiques"
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