Les Ogres, Michel Lebrun


Geneviève, dite Rosebud, ainsi que d'autres demoiselles du même gabarit, sont invitées à travailler au château. Les unes après les autres. Des problèmes de circulation dans les escaliers et couloirs.

Rien à voir avec l'élection de Miss Normandie.

Et on ne va pas tourner autour du pot. L'année commence dans le sang.

L'action se déroule principalement dans une demeure normande des environs d'Evreux, à l'abri des regards et de la civilisation trépidante du XXe siècle, gardée par trois molosses et encerclée par des murs tellement haut...

Dans la bâtisse sombre, au rythme d'une recette de blanquette de veau « façon Virginie », ladite dame, châtelaine, et écrivaine, et Pierre-Armand, son homme à tout faire, pour tromper le temps et ses méfaits, font tournoyer les poches de sang, résolument Ying, sur la broche.

On frissonne dans des draps de soie. On grince du parquet. On cuisine. On baby-sitte. On monte et on descend les étages à la volée. On ouvre des portes. On les referme vite. On boit du whisky. On fait les choix qu'on fait, et on les assume. On mai '68. On libère le chanvre. On enquête sur des trafics. On dénonce ce qui est à dénoncer. Les familles de la bourgeoisie sont à la peine et la génétique en plein essor.

On parle de conte moral et de perversité en quatrième de couverture.

Le rapport du légiste est plus pragmatique : « percutant, léger (87 gr.), souple, vif, agile, Une ambition du polar rivée aux reins. Pas de savates qui traînent. On va jusqu'au bout du combat. A classer dans le rayon « Éducation »

Merci l'ami.


Commentaires