L'offrande grecque, Philip Kerr


Bernie Gunther a besoin de se refaire une santé. Les turbulences post-guerre sont éprouvantes pour cet ex-détective/flic de l'extrême.

Il faut parfois savoir prendre du recul. 
Un changement de nom, un nouveau job dans les assurances, de nouveaux amis (?), une nouvelle femme (?). Et hop ! Le tour est joué !

Le repos est de courte durée. On apprend qu'un navire a sombré récemment en mer égée et son propriétaire demande à être indemnisé par sa société d'assurance. 

- Et puis quoi encore !

Bernie, en confiance, fait un pas de trop en avant, est propulsé enquêteur principal, prend au passage une voiture de fonction qu'il laisse au garage et file vers la Grèce.
Bière, schnaps et cigarettes au pot de départ. Le grand luxe.

Aux pays des dieux d'avant, des néreïdes et autres ballerines des mers, Gunther se fait des ennemis. Il doit rester sur ses gardes, même si la navigation à vue en eaux sales ça le connait. 
Il joue des cou... des, avale quelques cou... leuvres, et reçoit des cou... ps.
Un litige avec la police du coin ne lui facilite pas la tâche. 

Cynisme assumé à tous les étages. Diogène est cité.  
L'humour est froid, sec, dévitallisé, et surtout ... cruel. 

Histoire et espionnage font bon ménage. 
Quelques infos sont balancées dans l'arène sur les relations entre l'Allemagne et la Grèce.
La dame de la météo annonce un rafraîchissement sur l'Europe, mais globalement pas d'affolement,l'ambiance est plutôt à la décontraction. 
On essaye de se rabibocher par tous les moyens. Entre pressions et dépressions, l'Allemagne tente de tirer son épingle du jeu. La guerre se joue maintenant sur les terrains de l'économie. 

Vaste programme. 

Quelques flingues cités : Luger, Beretta 950 "mouse gun"
On regrette le Webley .45
   

Compément : 


  

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