Le Jura, dans les hauteurs.
Karl et Garry sont sur le chemin du retour. Une fratrie tout ce qu'il y a de plus classique. Des retrouvailles, non moins.
Enfin presque.
Retour aux sources. Un passage de témoin en règle. Une balade en forêt salutaire. La nature est belle. Les petits oiseaux piaillent, les ours grognent et les loups rôdent...
Les colis sont encombrants mais respectueux de l'environnement. La décroissance dans sa version radicale.
On boit de l'alcool d'épines du Jura. On fait un saut dans le passé des uns et des autres. On verse une petite larme pour le drame. Les armes sont bien entretenues. La parole est libérée. Les femmes sont à la manoeuvre, les corporations à l'honneur, la transmission des savoirs en pointillé, et les divergences sont mises sur la table.
On regrette néanmoins, la non-présentation d'un vin jaune ou d'un vin de paille, et le coq n'a pas chanté une seule fois, malgré les reniements.
Question réception, il faudra revoir son "Gandouin"
Une écriture vive. Une urgence dans le ton. L'effet béton, assurément ! L'apnée du natif de la banlieue. Un phénomène toujours peu étudié mais hautement captif. Un roman noir.
A suivre.
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