Riccardino, Andrea Camilleri



Un mort au petit matin. Un.

Une enquête classique. 

Interrogatoire des témoins
Enquête de voisinage
Bousculade de la procédure
Agacement de la magistrature et de la hiérarchie
Impatience des médias.
Et tout ça dans une ambiance bon enfant.

On soupçonne un adultère, mais... Comme on dit du côté des abysses : mieux vaut ne pas vendre la peau de la pieuvre avant de l'avoir retournée. 

On consulte
On rivalise
Le rituel des repas est maintenu
On côtoie du grand monde
On fait quelques longueurs en crawl
On cite Roberto Bolaño et Pirandello
On fait appel à Walter Lippmann pour relativiser *

Les amis sont tous là (cités à tout le moins). S'affairent.  Rentrent et sortent du bureau chargés d'émotions. Font semblant de rien. Mais nous, on le sait bien que c'est la der. 

Montalbano est ****** à *********em************** a***** Son *********** m**e **** for ***** tri *******compte tenu ********** ********** ********************** ****. Sans pour autant que cela puisse gêner l'enquête, bien sûr !

Et puis finalement tout bascule. Sans violence. Sans cris. 

Le livre se ferme doucement et arrive alors (ou revient), du plus profond d'on ne sait où, le goût de la Sicile. Ce goût si particulier. Si tenace. Celui que l'on ne décrit pas. Protéiforme. Qui change au gré de la circulation du sang dans les poches et des âmes en consultation. 

Et reviennent, tous ses mots qu'elle a prononcés ou qu'elle a prêtés, au fil du temps.

"Montalbano sono"

quelques pistes



* "Ogni indagine ha un suo respiro, un suo ritmo che non si puo' né rallentare né acceletare" 
(pas d'inquiétude : gougle traduit ça très bien)

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