Bleubite, Alphonse Boudard

Dossier : Bleubite
Auteur :  Alphonse Boudard
Bannière :  Editions la Table Ronde
Section : Héros de la dernière heure
1ère Campagne :  1966 (clandestin chez Plon)
2ère Campagne :  1975
Nbre de pages : 242
Langue : Argot des Appaches
Traducteur conseillé : google translate chacun pour soi
Prise de possession :  Les quais parisiens
Lieu :  environs du Pont Neuf
Retour : néant
Appel à contribution   :  nd
Contribution réelle      :  2,00 €
Début lecture : vers la mi-août 2013
Fin lecture :   08/09/2013
Date d'achat : nd
Motivation d'achat : le titre... et la préface

Compte-rendu de campagne :
En passant par la Lorraine... Il y a comme qui dirait une odeur nauséabonde qui flotte. Des relents gras et tenaces dans la France de la dernière heure. Et ce n'est pas Nancy qui me contredira. On n'arrive pas à bien savoir si c'est dû au récurage douteux de la fosse à purin ou aux émanations vaporeuses des cervelets vérolés par la ... par le ... On ne sait pas trop comment dire. Même Mimi mégote, c'est dire !
Les indigents de la dernière heure se dirigent vers l'Est du territoire. Une progression poussive. Embouteillage géant. Tout le monde veut être au premières loges. La 11 - pourtant réputée bon matériel français - , crachotte, toussotte, pissotte. Ses trois occupants en vadrouille crochètent du côté de chez Eustache. Le Duc d'Apremont. Une vraie foire à la brocante son manoir... Et une cave à faire pâlir les cerises du jardin d'à côté. Entouré de belles lettres. Pratique le subjonctif en moulinet. La rencontre vaut le détour. Conflit de génération classes. Les convives baissent la culotte (on ne se refait pas), histoire de ventiler. Les forts des Halles s'agitent. Le saint s'agenouille, prie, supplie. Les gueux jactent en louchebem. Une histoire de trésor enseveli. Le bonheur n'est pas loin (il n'est jamais très loin à c'qu'on dit...). Des jeunes demoiselles (ou tout comme) qui vendent leurs charmes (?). On rencontre une femme au système pileux très développé. Une sans cheveux. Une avec les yeux vifs porcins. Ca mitraille dans tous les sens. On accuse. On élimine. Tout un poème...

Question (pas d'enjeux particulier) : ça se termine :

❑ Bien
❑ Plutôt bien
❑ Mal
❑ Ne sait pas
❑ Autre (précisez) : 

Réponse :                   

Des références à Fernand Pouillon, l'ami Chevel de la rue Coëtlogon (?). Souvenirs de jeunesse. Des affirmations convaincantes. Une divulgation du symbole définitif (consultation des archives de 10h à 12h et sur demande uniquement).

Posologie : à consommer par voie orale (c'est mieux), mettre sous la langue et laisser fondre tranquillement.

Quelques références oenologiques : Médoc, Château Latour, Chablis, Vouvray... tout ça millésimé

Très documenté sur la période. Ouvrage de référence

Recherche approfondie via Blood : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Boudard
http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/2010/02/07/alphonse-boudard-interview-inedite-olivier-bailly/
http://www.youtube.com/watch?v=5-aRx6HTJy8&feature=player_embedded



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