L'éternité sans faute, Michel Quint

Dossier : L'éternité sans faute
Auteur :  Michel Quint
Bannière : Editions Payot & Rivages
Section : Rivages/Noir
Corps : les Devins
Campagne :  2000
Date Edition : Avril 2000
Nbre de pages : 378
Prise de possession : biblio louvre
Lieu :  Paris 1er
Retour : bientôt
Appel à contribution :  Cat. 9
Contribution réelle    :  0 €
Début lecture : 03/10/2013
Fin lecture :   23/10/2013

Compte-rendu de campagne « Te vas pas mourir, hein ? » 

Les mots coulent, ruissellettent, dégoulinent. Une impression de sucre amer. Une sorte de caramel mou au beurre salé, qui colle à la paroi dentaire. Un morceau de sparadra tenace. Une huile bien grasse qui oint les pieds et les cerveaux fatigués. Une lente caresse, un palpé-roulé bien appliqué. Des mots rugueux zé chaleureux. Ca dégraisse, ça nourrit, ça digère. Ca expulse tranquillement. Lentement. Pas de rythme imposé. Chaque mot a sa place (rare) et chaque place prend du sens (ou p’têt ben l’inverse ch’ai pas trop !). 

Le thème : quand le fils s’en prend au père, à l’ami du père, au père bio logique, au Père, ben ça remue dans les boyaux.

Le cast :
Les mecs : César et Charles, les bons z’amis. Daniel, la mise en perspective. Le curé du bourg, la touche exotique. Et Louis, le filliot.
Les nanas : Babette, Stéphanie, Elodie, Corinne, Geneviève et autres p'tites soeurs, fleurs pas nées.
Les gamins : principalement le Même Fils (pour amateur), ci-dessus mentionné
Les villes : du nord de la France

Les sujets de fond : la paternité en question. Les jeux olympiques. La boxe. Les zOrdres, la célébrité, le challenge, la petite vie… et la grande. La vie des pharaons au moyen-âge (?). Une histoire avec un coq, le grand Man au manette... Et tout et tout. 
Et encore ... Mimétisme. La peau de l'autre. Combats de rue. La truande. Magouilles. Sexe. Enfance. La vie à rebours.  

On roule en scooter. 
On cherche désespérément un flingue et les balles qui vont avec et le type qu’est censé appuyer sur la gâchette.
Les femmes sont présentes (comme d’hab’). Dispo. (Comme d’hab’). Câlines et Pleurnicheuses. Solides… Comme d’hab’. Du grand Spectacle…
On ne parle pas de la grande braderie, de la fanfare, des Gilles, du Ch’ti de base, des moules et de la bière qui pétille. C’est intégré dans le forfait.
On a relevé quelques pratiques douteuses, notamment l’enfilage de Gambetta et l'effaçage de trace de meurte.
On trinque
-         A la Jeanne d’Arc
-         à Jeanne d’Arc
x    avec une Jeanne d’Arc

L'impression d' un écrit magique. D'une envie de poésie… D’autres choses… de choses autres… 
Les philos, rangez-vous ! C’est les Mortels qui passent ! Saluez les champions !

Pour le confort :  
Complément : si besoin, en cas de réédition, j’informe pour vous la coquille du jour : p 218 l9. Pas de conséquence majeure. Y’en a kek’zôt  (peu) mais ça se monnaye ! 

Remarque complémentaire pour une lecture confortable : nécessaire de se faire livrer le fauteuil qui va bien avec. Pour ceux qui n’auraient pas les moyens, j'insiste, la position debout est fortement déconseillée.

Remerciements aux contributeurs.
Ciao 

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