Intrigo Italiano, Carlo Lucarelli

Le commissaire De Luca est de retour. 
Un rapport rédigé en langue italienne.

De Luca, c'est l'incarnation même du chasseur. Le métier de flic chevillé au corps. Certains disent qu'il est opérationnel, quel que soit le régime (moteur). Il est souvent détesté, mais c'est surtout un problème de positionnement dans le temps... Pourtant, il est respecté par son entourage. Certainement pour son humanité... et sa vision de l'Humanité.

Contexte : l'action se déroule post-guerre (la seconde deuxième) à Bologne en 1953. Fêtes de fin d'année. 

Une époque qui faisait la part belle aux maçons. Construction de murs, coupes et découpes de territoires, et de bien d'autres choses... Comme qui dirait, une certaine vision certaine de l'amitié entre les peuples. 

Le petit plus : un petit courant d'air frais rafraîchissait quand même les poches de sang échauffées et la circulation des personnes se faisait sous le manteau. 

Le sujet : à la suite d'une noyade suspecte dans une baignoire de garçonnière, De Luca se met en chasse, épaulé de son aide de camp, Giannino, un florentin de souche. Très vite, il soulève les lièvres qui jonchent à proximité.  Des accidentés de la route principalement.

On croise en chemin des joueurs de jazz, une hiérarchie complètement désorganisée, des retraités, des docteurs (en pagaille), un ingénieur, du personnel hospitalier, des ennemis, et des amis...

Entre deux bagarres, on cultive le doute, la bienveillance, la colère, la peur, l'angoisse et l'amour bien sûr !
Un profond sentiment de solitude envahit le chasseur. 
C'est l'ordre des choses.

On a bien mangé. Au menu, cuisses de grenouilles, poisson-chat et soupe florentine (ribollita).

Un dossier solide apprécié par la Direction.
Veille : édition version en langue française (?). 





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