Un père chasseur et une mère fugueuse.
Sarah "mignonne" fait comme tous les gosses. Elle attend patiemment son tour. jusqu'au jour où elle décide de prendre le pullman l'autocar pour faire la route. Pour faire sa route. Celle qui fait de la vie un chaos.
Sarah part en voyage
Pas fainéante, elle enfile les boulots comme des boulets autour de son cou. L'uniforme, en général, lui sied à merveille. Cuistot, boulanger, militaire, flic... Elle est instable à tout point de vue (exit Gregory, Yves, Ran), mais finalement, à son retour de campagne, Sarah fait une halte à Farr (Pennsylvanie ?), épuisée, il semblerait.
Elle est reprise en main par Cal, le shérif du coin. Après...
Un texte d'une extrême noirceur. Les sens sont à fleur de peau. Les ravages de l'alcool, de la guerre et de la vie en général. Les petits riens qui font tout. Qui grossissent à vue d'oeil, mais que personne ne voit.
On ne sait pas si les Grands vont pouvoir sauver Noël, mais on dirait bien que pour certains, le traineau s'est brisé en plein vol.
Toujours un réel plaisir de lire ce passeur, même si un goût de reviens (z) y s'est collé dans la rétine. La trilogie Turner a déjà fait le plus gros du travail (imho).
La mise en bouche du préfacier est juste.
A classer à portée de main.
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