La bouffe est chouette à Fatchakulla

Pensez-donc ! J’ai fait ma p'tite enquête. Comme d’hab’, dans le désordre, j’ai mis mon pardingue, chaussé mes souliers, ajusté ma cravate, resserré ma ceinture, enfourché mon canasson, fermé les yeux (mi-closé, pour être plus précis), reniflé un bon coup, et bien d'autres choses prévues dans la procédure... Peu de temps après, la sentence est tombée. Et je vous prierai de me croire. 
Le délit a été commis en 78 (du siècle dernier) par un non-récidiviste natif du continent Nord Américain. Le suspect exerce un métier au-dessus de tout soupçon (?), bien noté par sa hiérarchie, son entourage, ses lecteurs, et patati et patata... Mon sentiment, c’est que si j’décidions de baver sur la toile, j’marchions forcément sur des œufs... Je ne reviendrai donc pas sur l'acquit acquis. Sur l'histoire non plus. Cependant...

Honte à toi pêcheur de morue, chasseur de vélines félines espèces, vil ignorant de la loi divine... Quand t'es au complet à Fatchakulla, c'est que tu es un sacré veinard. Dans la vie, fatche de, tu bouffes ou tu te fais bouffer. Et c'est ainsi que ma grand-mère disait à qui voulait bien l'écouter : "mange gamin, tu ne sais pas qui te mangera".

Tous les ingrédients sont là : flics, péripat', privé, indic', meurtres en série. On croise du beau monde, et je ne plaisante pas. C'est Dieu, himself, qui nous fait son numéro de claquettes. En backstage on a un sher'f entreprenant qui sue à grosses gouttes de houblon dans les méandres marécageux de la mangrove (fallait le placer celui-là !), un docteur qui roule en Desoto, des flics de comté et de la grand'ville et pour agrémenter le tableau, un type qui se prend pour un privé, qui boit de la bière au tonneau et qui fait sa chochotte dès qu'il voit une tête sans tronc. Mais le pompon, c'est que les filles de joies laissent traîner leurs fesses (des bouts seulement, l'honneur est sauf !) n'importe où. Les preachers s'éclatent le foie dans leurs tannières et les parasites (indispensables) sont mis à l'amende (un bras ou une jambe, c'est le tarif).
Pour sûr, dur métier que celui de privé non déclaré. Toujours les mains dans le cambouis. Toujours réquisitionné pour les sales besognes. Toujours à s'interroger pour un oui pour un non .Faut-il être ambianceur ou expérienceur ? Ah, mais quel beau métier !

Très factuel. Nerveux, incisif. La menace de la bouteille de coke dans l'c.. vaut son pesant d'or.
Je ne boude pas mon plaisir : 4 / 5 
Ah oui, dernière remarque, si votre chat vous ramène une tête de veau pour jouer, méfiez-vous.

Yeehaw !!!!!!!!!

Disparitions inquiétantes...