Le crépuscule des gueux, Hervé Sard

Tout plein de notes. Voyons voir...

Non ça c'est pour On the Brinks... C'est fait.
Ca c'est mon relevé de notes...
Ca non plus, c'est un torchon de mon huissier attitré...
Ca ??? Ah oui, c'est mon relevé bancaire. Accroché à mes factures (?)...
Tiens, tiens...Un recommandé du DRH,
Ah, et le loyer...
Ah ah ah ah.... A. Je te plumerai le ... !!!!

Ah ! Voilà !!!

Une prise de notes fébriles. Et pour cause. Une Lecture effectuée dans des conditions zépouvantables. Corps à corps de commuters. Transpiration, sueur et bavardage intempestif au programme. Conversation tél., etc. "En raison de la chaleur du froid de l'organisation du matériel défectueux et plein d'autres bonnes raisons nous vous informons que le train de votre destination dortoir est ..."



Le rapporteur du dossier ci-dessus référencé s'autorise à regarder la Société au travers d'un prisme, créé et usiné par une communauté de poches de sang, sans-abris, enfin si, avec abris. Mais sans filet. Enfin si... Sans problèmes... Si quand même... Je m'embrouille. Du bel ouvrage.

En tout cas, ce qui est certain, c'est que la société ferroviaire, non mise en cause bien sûr dans cette affaire, va résoudre sur le champ les problèmes liés à la sécurité. Pour les problèmes de promiscuité, circulez !
Les rambardes étaient mal assurées dit-on. Mais c'est faux ! Qu'à cela ne tienne ! La police enquête. On a retrouvé des suicidées trucidées décédées découpées dépontestrées décapitées sur les voies, propriété de l'Etat.

On nous informe en off que la police recherche des têtes. C'est étrange pourtant, car en général ce sont les dirigementeurs qui font cette sale besogne. 

On précise malgré tout, en dépit de cette absence (de têtes), que ce sont de très jeunes femmes. Le légiste de garde est formel sur ce point. Il nous précise que d'autres parties du corps peuvent permettre d'élaborer avec certitude un diagnostic précis. Un pro.

Pour l'heure, c'est Blond et sa stagiaire qui font le show.

L'enquête piétine. On est pas loin de chez les Gueux (une communauté située en proche banlieue parisienne). Aux dernières nouvelles un dingue est en liberté. Un récidiviste parait-il. Quelques années avant... C'est pour ça que chez les Gueux on a quelques fourmis dans les jambes. Deux pistes. La simple et la moins simple. La simple à la préférence des décideurs. C'est la piste la moins coûteuse. Mais c'est compter sans Blond. Prise de décision au plus haut niveau. On infiltre/exfiltre un ... Comment dire. On envoie Timothée.

Un peu fouillis, d'apparence, mais c'est normal, tant de choses à dire. Pourtant, à bien y regarder.

Ce rapport donne l'occasion de développer la célèbre loi ou théorie des emmerdements. On ose même mettre en avant la théorie de la tartine beurrée. On référence Lao Tseu abondamment. Une histoire de vide qui fait tourner le monde.

On aborde également le thème du suicide, des défis, du Grand Mal-être, du mal positionné. Il sort par le siège c'est un signe... La Terre omise du rejeté.

On ressort également un dossier de la Vie du Rail. Une histoire d'archet.

Question approvisionnement, c'est soupe aux orties et velouté de patates. On mange chichement mais équilibré.

On défend le droit à l'errance.

On fait un gros travail sur la castisation de la société. Le système s'affine. Les progrès sont flagrants.

On se ballade du côté d'Ermenonville. Invitation à la poésie, aux Arts.

Remerciements à Môme, Luigi, Lula, Krishna, Capo, Boc, Timothée, Blond, Christèle, aux animaux de compagnie et aux créatures terrestres, merestres et cielestres.    

Voilà.
Et pour agrémenter les belles nuits d'été. On n'oblige personne.

Ciao