Un Poulpe qui se prend une mandale en un mois, qui appelle les secours au moindre tonneau et qui arrondit les angles (?).
Y'a litige !
...
Y'a litige !
...
Gabriel se met à rêver de soleil, de plages et d'embrouilles au pays de la beauté. Tout ça à cause d'une prise de bec avec un ami corse déporté sur le continent. Une sombre histoire de suicide. Le dossier aurait pu être réglé rapidement avec une mourra, mais le Poulpe en a décidé autrement. Il part pour Ajaccio (au grand désespoir de sa Chéryl) après avoir pris la précaution de plier ses bras et ses bagages, de passer chez son fournisseur habituel et de régler deux trois affaires en cours.
L'enquête corse du Poulpe : pas facile d'arriver en terre insulaire sans y avoir été invité. Mais le Poulpe s'est mis dans la tête de résoudre l'énigme du suicide d'Orso.
Les contacts se font rapidement autour de quelques bières. C'est la Pietra qui sponsorise les vacances. Les langues ont du mal à se délier, ce qui fait que les pistes abondent, s'égayent et se perdent dans la végétation. Du classique : sauvegarde du littoral, la piste de l'immobilier effervescent, celle du mari écorné, celle des rebelles révoltés, on évoque même celle des politiques, de la justice et des forces de l'ordre.
Un sacré sac de noeuds.
Chemin faisant, on étudie la culture et l'histoire corse. On sait maintenant qui sont les vrais patrons. On comprend qu'il ne faut jamais chatouiller, mais brosser dans le sens du poil. On confirme que chacun son caractère et pas qu'ici. On déplore l'insistance des moitiés parisiennes.
Peu d'action, si ce n'est en fin de parcours, une percée héroïque du Poulpe.
Une enquête délicate. Les cordes sensibles vibrent. La solution est trouvée, toute en finesse.
Gabriel est revenu saint sain et sauf.
Commentaires