Une enquête de Luigi, le mois suivant le dossier qui précède.
Toute l'équipe est au complet. Le vaccin contre la grippe a bien fonctionné. On retrouve Ricciardi, Maione, Modo, et les autres, tantes, femmes, enfants, chefs et sous-chefs.
En direct de Naples, toujours pré-guerre (la deuz), on assiste à la naissance du mois du muguet, des anniversaires, des élections, des montées en température des poches de sang, des transformations, des transmutations, etc., etc.
C'est un peu chaotique, hésitant, mais c'est tout ce qui fait le charme des organisations en phase de réorganisation.
Des odeurs (fortes et moins fortes) viennent chatouiller les narines, un petit vent fripon et câlin défrise les poils retors. Le mois de mai napolitain est enivrant, qu'on se le dise !
C'est également le mois des heures sup'. Car en plus de la livrée de base, cette année on découvre qu'une jeune femme, fort jolie, est retrouvée assise sur sa chaise complètement défigurée par la pointe d'un couteau, et l'on apprend également qu'une vieille femme, qui cumule les emplois (si c'est pas triste!) n'a pas résisté à la charge brutale d'un(e) ou plusieurs de ses assaillant(e)s.
C'est également le mois des heures sup'. Car en plus de la livrée de base, cette année on découvre qu'une jeune femme, fort jolie, est retrouvée assise sur sa chaise complètement défigurée par la pointe d'un couteau, et l'on apprend également qu'une vieille femme, qui cumule les emplois (si c'est pas triste!) n'a pas résisté à la charge brutale d'un(e) ou plusieurs de ses assaillant(e)s.
Du sang partout. Un gros gâchis en ces temps de collecte. Qu'à cela ne tienne... Les éponges et les cuvettes sont fournies par la questure.
L'enquête va bon train. On cherche les mobiles, on traque les maillons (faibles et forts). On tord les alibis et on moralise un peu. C'est la coutume... Rien de méchant.
Quelques thèmes abordés avec tact : la fin de vie (assistée ou pas), le commerce et plus particulièrement "de l'utilité d'une étude de marché", la beauté er ses bienfaits, la manipulation ou " promesse d'une vie meilleure", les difficultés qu'ont :
- les petites entreprises à affronter la crise,
- les humains à s'entendre entre eux et accessoirement à s'aimer
- les amours à s'évanouir épanouir
- les chefs à faire passer le message.
Et il y en a sûrement d'autres.
Pas grand chose à se mettre sous la dent, à part quelques pizze.
Café (vrai et faux) et bières.
Le fantastique s'invite par touches successives. Le cimetière est naturellement à ciel ouvert. La promiscuité est servie 24/24.
petit ♭ : quatre-vingts pages pour replanter le décor. Utile pour les nouveaux arrivants, forcément, mais ça fait un peu long (imho) pour les lecteur(e)s qui viennent de sortir de l'hivernage.