Vénus Privée, Giorgio Scerbanenco

 


Un texte sombre des années 60, qui pose les bases du roman noir italien.
Un texte qui sera revisité plus tard (2010) chez Rivages/Noir (lecture en projet).

Dans le cas présent, la lecture a été faite à haute voix pour les besoins de la cause. 

L'accent a été mis, sans forcer.
Certains mots sont restés coincés dans la gorge, 
Gras, sales, abscons, décalés, honteux,

Mais, 

Rien de tel, qu'une "bonne" douche froide, pour faire baisser la pression.

Rien de tel, qu'une "bonne" société en mutation, 
pour battre retraite, et se claquemurer, aux confins du mensonge.

Rien de tel qu'une "mauvaise" "bonne" société, tiraillée de toute part, 
aux prises avec ses pulsions. 

De l'alcool, de la rage, du sexe, du fric, du pouvoir, de la testo... 
et bien d'autres encore.  

et

Rien de tel qu'un "bon" conflit de génération
Pour que s'écroulent les petits châteaux
et que puissent s'élever d'autres petits châteaux.

 
Comme mentionné plus haut, le texte est sombre, et le rapporteur ne fait pas dans la dentelle. A quoi bon ! Un bon coup de pied dans les gencives, et un bon coup de coude dans l'estomac, valent mieux qu'un bon discours. En tout cas c'est la philosophie de Duca Lamberti, un médecin déclassé, qui se reconstruit peu à peu, comme il peut. Dans le cas présent, en reconstruisant himself les autres. C'est dire la technique. 

La morale suinte et se hume à plein nez. Et si par hasard, les choses pouvaient s'arranger...

Ben non ! 


    




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