Un voyou Argentin, Ernesto Mallo


Attention !!! Dépressurisation imminente de la cabine de pilotage. Tous à vos crayons. Les notes seront les bienvenues.

Que certains ressuscitent d'entre les morts !  C'est possible ça? ...  Et pourquoi pas ? C'est que ... en général...? T'inquiètes, je m'occupe de tout.  

Petite visite guidée dans les barrios de Buenos Aires. L'auteur fouille négligemment dans les âmes portègnes. Il gratte, creuse, écorche, vide l'intérieur humide, électrique et visqueux des crânes blessés. Un voyage, comme tant d'autres, parmi les laissés pour compte. Poignant. On y mange beaucoup.  Principalement du porc, de la pizza, des haricots, de la panse de vache et des queues de taureau (fichtre!). On y boit mesurément. Principalement de la Quilmès et du maté. On rencontre des philosophes, des jeunes et des moins jeunes. A chaque coin de rue on voit surgir des flics, des militaires, des procureurs, des truands, des tortionnaires (?), des qui veulent devenir chef de famille (y'en a !), des mamans, des drôles, des disparus... On écoute du tango, mais pas trop.  On kidnappe à tour de bras. On encagoule. On se confond, on se méprend, on se reprend, on se détend... On y apprend que l'intelligence, globalement, serait plutôt mal exploitée (?). Le foutoir est ..., comme qui dirait, bien rangé. Merci pour lui. Ca fait plaisir. Mais le problème avec ces formes de rangement, c'est que lorsque tu trouves un bout de la ficelle, tu as envie de tirer dessus. Et là...

A déconseiller aux esprits qui nagent dans un océan de vérités et de certitudes. Ca ne ferait qu'accentuer les symptômes. Sinon pour les autres, c'est comme vous voulez. En ce qui me concerne je classe le document à portée de mains.
Ma note : 4/5.

Un p'tit braquos Chulo? Allez quoi, un p'tit dernier, juste pour la route ! T'es ch.... mec !



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