Corrosion, Jon Bassoff

- Qu'est-ce que ça t'inspire tout ça Blvd ?
- Ben... Que si on peut pas changer le passé, il reste peut-être une chance de modifier le futur ?!!!?
- Ah ouais ? T'es bien sûr de ce que tu avances ?
- Non...
- Eh bien voilà, alors ne touche à rien. Le bureau est déjà bien rangé, crois-moi !

Jeu, set et match ! Encore un Grand Chelem pour la fausse chieuse. On nous confirme que c'est bien un fléau qu'elle avait dans la main.

Lumineux ! Le rapporteur ne fait pas ses petites "affaires" dans la dentelle, ni dans la soie d'ailleurs.

On évolue en terrain découvert, à pieds ou en pick up, la plupart du temps à ciel couvert. Une bonne option pour éviter les suspensions disgracieuses zé incommodantes à l'intérieur de l'habitacle.

On assiste en direct à un gigantesque téléscopage de différents modèles de fusées, préalablement détériorées par l'effet combiné du temps (principalement l'usure), du lieu, de la qualité de la cuillère de naissance, des imprévus et des autres paramètres pas clairement identifiés. Les parcours effectués par ces mêmes fusées, malgré une programmation fine des trajectoires initiales, font penser à un manque criant de préparation. Le coach en chef s'impatiente.
 
Le déroulé : Joseph Downs est la clé. Ou bien Benton. Ou Wells peut-être. Ou Victor. Ou Lilith. Ou D. (himself). Allez savoir. En tout cas, lors de ses déplacements, Joseph, présente systématiquement sa plaque d'ancien combattant de la guerre d'Irak. Malgré quelques légers dysfonctionnements psychologiques et un physique ingrat, en bon soldat garçon, il continuera d'exécuter pour les autres (et lui-même),  des âmes, meurtres encadrés ou non par la loi. Il y a eu évidemment des abus. Le travail a été bâclé. On reporte la faute sur une confusion d'identité. Ca fait du grabuge. On parle de manipulation. On conduit des bagnoles. On traverse des bleds paumés au milieu de nulle part. On rentre dans des bars et des hôtels à plaisir (?). On évoque la violence faite aux femmes. On travaille les mains dans la m.... Les emplois assurent l'alimentation du moteur. Beaucoup de poches sales. De la tristesse. Oui, de la tristesse, Madame. On pointe du doigt la fragilité de la vie. Du destin même. Les dés sont pipés. Mais comment ça ??? On se dirige vers la montagne car l'air y est plus pur. Mais rien n'y fait. Une petite bulle est restée coincée dans le cerveau. Une envie tenace de gerber. De grands moments de solitude. On rajoute à ça des problèmes de ravitaillement dans les refuges. On avoisine les 3 000 mètres.  Et par moment un ange apparait (?) dans le tableau. On murmure (enfin) dans les chaumière que D... existe. 

Les vacances à la neige, c'est plus ce que c'était...  

Il y a quand même des compensations : on ingurgite du ragoût de cerf, on grignote des tartelettes aux cerises, et on boit de l'eau de vie de prune, du bourbon maison (en douce) et de la bière (de la Bud). 

Le refugiste propose également dans le forfait :  

- des jeux de société (seul ou en famille) dont l'épreuve de la grotte, la traversée du désert, le jeu de la Vérité, le jeux des familles recomposées et/ou décomposées
- et des jeux de rôles dont une négociation avec D..., la recherche du père et de la mère, fuite en avant, etc.

Un saltimbanque est passé hier soir jouer du psaltérion à archet et ce matin, au petit déj', un sage a pris la Parole. Il a dit  : "(faut) pas s'embêter à gaspiller l'amour parce qu'il n'y en a pas tant que ça d'amour dans le monde"

Fu mandchu a été référencé, un certain Jim également, et tout plein de musicos américains..

On regrette un chapitre sans point ni joie. Le 34.

La Direction a déjoué quelques tentatives d'enrôlement abusif. mais globalement, on sent bien qu'il y a une volonté de mettre de l'ambiance.

Ce texte n'est pas à mettre dans toutes les mains. Avant tout engagement, bien évaluer le rapport que l'on a avec la fausse chieuse. Les conséquences peuvent être désastreuses.
Un texte à maintenir au chaud. 
Surveiller la prochaine livrée.

Petit conseil généraliste : toujours se méfier d'un chiqueur et sniffeur de tabac. Surtout quand il est coupé avec de l'abricot. 
Petit conseil post-lecture : s'allonger tête bien à plat, paupières baissées, lèvres entr'ouvertes, bras ballants, jambes légèrement relevées. Effectuer trois respirations profondes en respectant le processus classique - cad une inspiration, puis une expiration (ne jamais doubler un inspiration ou une expiration) -, puis se relever lentement.

Ah j'oubliais : un ban pour le translator 

Je vous libère. Bye
Blvd