Carlos, Jérémy Bouquin

Sexe, dope et ... fin de vie

Dans la peau de Carlos.
Comme si on y était.

Carlos, c'est le nocher. Il fait le taxi depuis des lustres à Pau. 
Clem, elle, fait dans le social (le réseau s'entend !). Une toute mignonne, toute jeune femme qui ne pense pas aux à mal. Disons qu'elle s'amuse. Elle a bien le droit non ???

Gare à la dérive quand même, surtout quand il n'y a plus de filtre. Le "plaisir" ça se paie cher en général. Surtout quand c'est sans filet.

Mais qu'à cela ne tienne. "C'est nous qu'on est les plus forts, pas vrai ?"

La tournée des popotes démarre le vendredi. Comme d'hab'. Plein gaz dans les rues de la ville. Le client n'attend pas. 
L'arrondissement des fins de semaine. Bourses déliées.
Non déclaré mais diffusé quand même. Ca facilite les contrôles de la maréchaussée fiscale. 

Le vendredi, le soir, c'est le début de la dégomme des ceux qui en veulent toujours plus sans se soucier des pauvres poches de sang qui suintent comme des passoires, ivres de tout. De trop surtout. 
 
Carlos, l'air de rien balade la belle en souplesse. 
Taxi privé pour la dame.

Inutile de développer, à moins de refaire le circuit et de paraphraser. Mais on s'en doute va y avoir du grabuge.
Le texte se prend à mains nues, chaussettes remontées.
Tous les coups sont permis.

Sexe, dope et fin de vie (comme annoncé plus haut). Pas de place aux lamentations. Un G-hole en prime ?

Le texte est sombre. Un roman noir assurément.
Un poil dans l'excès ? Pas sûr. 
"If anything can go wrong..." Blablabla. 

A noter : les infirmières font sont à la fête baissent la tête. Mais qu'à cela ne tienne, on applaudit aux fenêtres des deux reins seins mains pour donner le change.

Le petit + :  le passeur a réussi à nous verser un jet 37 dans le gosier. A la bonne heure !   

- Et ça s'arrête quand ce bazar ?
- Pourquoi tu veux que ça s'arrête !!!

sas de décopression :





 

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